Anne. Infini. Silence. Anonyme. Miroir. Aveugles. Etoiles. Alouettes. Temps.

Publié le par Yolande Gourmelon

C’est comme cela que je te vois. Le regard ailleurs, les yeux dans tes rêves. Absolue de liberté. Je t’imagine parfois, sans que tu n’en saches un seul mot. Je te vois. Je t’entends.

Image. Miroir aux alouettes. Tu m’as prise au piège sans dire un mot, comme le silence te va si bien. Silence infini. Ce soir, je pense encore à toi. Le soleil est si rouge. Peut-être est-il honteux ? Je l’ai regardé longtemps, très longtemps, il ne m’a rien dit. Peu à peu il s’est éteint, sans un mot, sans un bruit. Anonyme. Il est mort. Les étoiles ne brillent plus, elles sont en deuil.

Il est vrai que souvent je m’imagine des situations, des pays où je pourrais aller, enfin vivre. Mon arme, c’est le silence. Mes yeux parlent pour moi.

Mais toi, qui es-tu ? Je ne te connais pas, et pourtant si présent. Toujours absent. Silence. Absence. Je ne sais plus que faire. Je n’ai plus rien.

La mer est belle, immensité de liberté. J’aimerais tellement te connaitre. Je sais que tu existes, je sais que tu es là, et pourtant mes yeux sont aveugles. Ils ne voient plus rien. Ils se sont éteints pour ne plus voir que le gris, que le noir, que les souvenirs. Je marche, je regarde, je ne vois rien, je ne vois plus rien.

Pourquoi ?

Je vis dans un temps arrêté.

Rien n’existe, et pourtant je vis.

J’aimerais que tu me dises que tu es là, que tu as besoin de moi, que je peux compter sur toi.

Nous avons la même arme, le Silence.

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